11 septembre 2009

 

Retransmis sur

 

 

 

 
Le Grand Rabbin de France à la synagogue du Raincy

Le 9 septembre, le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, a honoré de sa présence la communauté du Raincy. En choisissant d’évoquer l’histoire du prophète Yona, le Grand Rabbin a surtout rappelé l’importance de l’étude à l’approche des fêtes deTichri.

C’était sa seconde visite en moins de trois mois. Un geste qui a touché au cœur la communauté du Raincy venue en nombre écouter le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim, ce 9 septembre au soir. Sensible aux attentes de toutes les communautés juives de France, le grand rabbin a rappelé combien sa première visite, au mois de juin à l’occasion de la fête de Lag Baomer, l’avait comblé. Et d’ajouter dans un sourire : « Il n’était pas question d’attendre plus longtemps pour revenir dans cette belle et grande communauté ! » Chaleureusement accueilli par le Rabbin de la synagogue du Raincy, Moché Lewin, et par le Président, Bernard Zenou, Gilles Bernheim a choisi d’évoquer le Prophète Jonas (Yona) dont l’histoire est lue lors de la fête de Yom Kippour. Une conférence riche d’enseignements au cours de laquelle le Grand Rabbin a rappelé l’importance de la prière dans la tradition juive.

Après la conférence, le Grand Rabbin de France a donné sa bénédiction à un jeune garçon devenu bar mitsva le jour même. Puis, le Cantor Yehuda Berdugo a interprété des chants liturgiques juifs des fêtes de Tichri. Pour clore cette soirée riche en émotions, une collation a été offerte à tous les participants. Un rare moment de partage et de convivialité.

 
 


Les Archives du Consistoire

La mémoire de la Communauté


Depuis sa création par décret impérial en novembre 1808, le Consistoire ne cesse de témoigner de l’histoire des juifs en France. Décennie après décennie, tout en demeurant au service de la communauté, l’institution est aussi devenue la mémoire vivante d’une partie de notre destin collectif.

En deux siècles, le Consistoire a épousé maintes causes, supporté quelques déboires et célébré de nombreux événements. En effet, dans ses locaux parisiens, des centaines de registres et des milliers de documents conservent avec fierté l’élection des grands rabbins de France dont Zadoc Kahn ou Jacob Kaplan, les inaugurations des synagogues que ce soit celle de la rue Notre Dame de Nazareth qui fut la première synagogue consistoriale ou celle, grandiose, de la rue de la Victoire ainsi que la création des premières écoles israélites. De même, plusieurs volumes dévoilent la vitalité communautaire par le biais des mariages célébrés dans les synagogues que nous connaissons et certaines personnalités : la famille Rothschild, le capitaine Alfred Dreyfus, l’homme politique Pierre Mendès France… Bien évidemment, certains documents évoquent aussi des périodes sombres du judaïsme et de la France : la résurgence de l’antisémitisme en 1848 et pendant l’affaire Dreyfus, le vécu quotidien des juifs sous le régime de Vichy et sous l’Occupation nazie…

Finalement, les Archives du Consistoire sont à l’image des générations passées, présentes et futures, toujours soucieuses de préserver un patrimoine et d’instruire les hommes et les femmes qui feront la communauté de demain.

 

Grands Rabbins

de Paris et du Consistoire Central


Joseph David SINTZHEIM

 

Joseph David SINTZHEIM Né à Trèves (Allemagne) en 1745 et décédé à Paris en 1812. Directeur de l’Ecole talmudique de Bischheim (Bas-Rhin) avant la Révolution Française, il est député à l’Assemblée des Notables en 1806. L’année suivante, il préside le Grand Sanhédrin. Par décret du 17 juillet 1808, il est élu Grand Rabbin du Consistoire Central. Auteur du Yad David (« La Main de David », 1799).

Seligmann MICHEL Né en 1747 à Ebelsbach (Allemagne) et décédé à Paris en 1829. Il s’établit à Paris vers 1775 et devient le rabbin de la communauté aschkenase. Il participe au Grand Sanhédrin de 1807 et devient le premier Grand Rabbin de Paris par décret en avril 1809. Jusqu’à sa mort, il dirige la communauté de la rue Notre-Dame-de-Nazareth, fondée en 1822.

Abraham de COLOGNA Né à Mantoue (Italie) en 1754 et décédé à Trieste (Italie) en 1832. Représentant du département du Mincio pour l’Assemblée des Notables en 1806, il assiste David Sintzheim et devient Grand Rabbin du Consistoire Central en 1812, poste qu’il occupe jusqu’en 1826, date où il rejoint le rabbinat de Trieste.

Emmanuel DEUTZ Né à Coblence (Allemagne) en 1764 et décédé à Paris en 1842. Député du département de Rhin-et-Moselle à l’Assemblée des Notables, il siège au Consistoire Central en 1810. Il remplace David Sintzheim et devient, après le départ de Abraham de Cologna, Grand Rabbin du Consistoire Central jusqu’à sa mort survenue en 1842.

Marchand ENNERY Né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) en 1792 et décédé à Paris en 1852. Après des études rabbiniques à Mayence (Allemagne), il devient Grand Rabbin de Paris en 1829 puis du Consistoire Central en 1846. Il est l’auteur d’un Dictionnaire hébreu-français (1827).

Salomon ULMANN Né à Saverne (Bas-Rhin) en 1806 et décédé à Paris en 1865. Il fait partie de la première promotion de l’Ecole centrale rabbinique de Metz. D’abord rabbin à Lauterbourg, il devient Grand Rabbin de Nancy en 1843 puis succède à Marchand Ennery en 1853. Comme Grand Rabbin du Consistoire Central, il propose quelques réformes du culte en 1856 et est l’auteur de nombreux sermons.

Lazard ISIDOR Né à Lixheim (Moselle) en 1813 et décédé à Montmorency (Seine-et-Oise) en 1888. Elève de l’Ecole centrale rabbinique de Metz, il est rabbin à Phalsbourg et développe de nombreuses écoles consistoriales dans la région. Devenu Grand Rabbin de Paris en 1848, il veille à l’enseignement religieux de la jeunesse. Elu Grand Rabbin du Consistoire Central en 1866.

Zadoc KAHN Né à Mommenheim (Bas-Rhin) en 1839 et décédé à Paris en 1905. Elève du Séminaire israélite de Paris en 1859, il s’occupe d’abord de l’enseignement religieux dans la capitale. Elu Grand Rabbin de Paris en 1868, il développe maintes activités dont le développement des écoles israélites et les relations avec les pouvoirs publics. Cet intérêt à la vie politique l’engage à lutter contre l’antisémitisme. Devenu Grand Rabbin de France en 1889, il soutient la cause du capitaine Alfred Dreyfus. Homme de combat et toujours avisé, il prépare les consistoires à la Séparation des Eglises et de l’Etat juste avant sa mort. Sous sa direction, la traduction de La Bible (1899-1902) a été publiée. Il est aussi l’auteur d’une collection impressionnante de sermons.

Jacques-Henri DREYFUSS Né à Schirrhofen (Bas-Rhin) en 1844 et décédé à Paris en 1933. Sorti du Séminaire israélite de Paris en 1868, il devient rabbin à Sedan. Il succède à Zadoc Kahn en 1891 au grand rabbinat de Paris, poste qu’il occupe jusqu’à sa mort survenue en 1933. Il a publié plusieurs séries de sermons.

Alfred LEVY Né à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) en 1840 et décédé à Pau (Pyrénées-Atlantiques) en 1919. D’abord rabbin de Dijon en 1867, il mène aussi des études historiques sur les communautés juives. Deux années plus tard, il devient le rabbin de Lunéville puis accède au grand rabbinat de Lyon en 1880. Il est élu Grand Rabbin du Consistoire Central en 1908.

Israël LEVI Né en 1856 et décédé en 1939 à Paris. Diplômé rabbin en 1879, il est d’abord le secrétaire du Grand Rabbin Zadoc Kahn. Toute sa vie, il conjugue le rabbinat à la recherche historique en participant à de nombreuses sociétés savantes et en enseignant aussi bien au Séminaire israélite qu’à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes. Il devient Grand Rabbin du Consistoire Central en juin 1919. Dès 1933, il veille à l’accueil des réfugiés juifs allemands. Il est l’auteur de nombreuses études scientifiques publiées dans la Revue des études juives.

Julien WEILL Né en 1873 à Versailles (Yvelines) et décédé en 1950 à Paris. Après ses études au Séminaire israélite, il occupe le rabbinat de Versailles comme son père en 1902. Tout en donnant des conférences sur le judaïsme et l’histoire, il publie maints articles dans la presse israélite. En 1933, il devient Grand Rabbin de Paris, succédant ainsi à son oncle, Jacques-Henri Dreyfuss. Pendant l’Occupation, il décide de rester à Paris, maintenant le culte dans quelques synagogues et assistant les internés du camp de Drancy.

Isaïe SCHWARTZ Né en 1876 à Traenheim (Bas-Rhin) et décédé à Paris en 1952. Dès 1907, il devient Grand Rabbin de Bayonne puis en 1913, celui de Bordeaux. Après la fin de la Grande Guerre, il occupe le grand rabbinat du Bas-Rhin. Le 8 mars 1939, il est élu Grand Rabbin de France. Pendant la Seconde Guerre mondiale, réfugié à Lyon, il organise le rabbinat pour venir en aide aux réfugiés tout en s’opposant à la politique du régime de Vichy.

Jacob KAPLAN Né en 1895 et décédé en 1994 à Paris. Malgré ses études au Séminaire israélite, Jacob Kaplan tient à faire la Grande Guerre comme simple fantassin. Son diplôme obtenu, il est nommé rabbin à Mulhouse en 1922 puis à la synagogue Notre-Dame-de- Nazareth (Paris) en 1928. Il seconde aussi le Grand Rabbin du Consistoire Central, Isaïe Schwartz. Réfugié à Vichy puis à Lyon sous l’occupation allemande, il multiplie les efforts pour protéger et sauver ses coreligionnaires. Après la guerre, il est élu Grand Rabbin de Paris en 1950 et réussit à restructurer la communauté meurtrie. En 1952, il joue un rôle essentiel dans l’affaire Finaly. De 1955 à 1980, il est Grand Rabbin de France. Il a à cœur de s’occuper de l’intégration des juifs d’Afrique du Nord, de soutenir l’Etat d’Israël et de lutter contre la résurgence de l’antisémitisme. Il est l’auteur de nombreux ouvrages. Retenons : Judaïsme français et sionisme (1975) et Le vrai visage du judaïsme (1987).

Meïr JAIS Né en 1907 à Médéa (Algérie) et décédé à Paris en 1993. Diplômé du Séminaire israélite, il est d’abord rabbin à Haguenau en Alsace jusqu’en 1938 puis devient aumônier de la jeunesse à Paris. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé comme aumônier des fronts de Tunisie. Par la suite, il assume le grand rabbinat de Constantine. Revenu à Paris, il est élu Grand Rabbin de Paris en 1955. Il occupe ce poste jusqu’en 1979.

René-Samuel SIRAT Né en 1930 à Bône (Algérie), il poursuit ses études rabbiniques au Séminaire israélite de 1948 à 1952. Par la suite, il est nommé rabbin à Clermont-Ferrand puis à Toulouse. De 1965 à 1992, il dirige la section d’Etudes hébraïques à l’Inalco. Elu Grand Rabbin de France en 1980, il assume cette responsabilité un septennat. René-Samuel Sirat a notamment publié La joie austère (1990) et La tendresse de Dieu (1997).

Alain GOLDMANN Né en 1931 à Strasbourg (Bas-Rhin), il étudie au Séminaire israélite de 1951 à 1958. Il a d’abord la charge des communautés de Dijon et de Bordeaux puis rejoint Paris où il officie à la synagogue de Chasseloup-Laubat. Elu Grand Rabbin de Paris en 1980, Alain Goldmann va donner une nouvelle impulsion au rabbinat parisien en privilégiant tolérance et pratique religieuses, probité et ouverture au sein de l’institution consistoriale jusqu’en 1994.

Joseph SITRUK Né en 1944 à Tunis (Tunisie), il est diplômé rabbin en 1970 et devient l’adjoint du Grand Rabbin de Strasbourg. De 1975 à 1987, il est Grand Rabbin de Marseille. Devenu Grand Rabbin de France en 1987, durant trois septennats il développe l’enseignement religieux auprès de la jeunesse et organise de grandes manifestations communautaires.

David MESSAS Né en 1934 à Meknès (Maroc), il est d’abord Grand Rabbin de Genève avant de devenir Grand Rabbin de Paris et d’Ile-de-France, poste qu’il occupe depuis 1994.

Gilles BERNHEIM Né en 1952 à Aix-les-Bains (Savoie), il est d’abord investi dans des mouvements de jeunesse juive avant de choisir la voie rabbinique. Il étudie alors dans des écoles talmudiques en Israël puis au Séminaire israélite. Diplômé rabbin puis agrégé de l’Université, il s’occupe des étudiants et dirige le département « Torah et Société » du Consistoire de Paris. Il officie aussi à la grande synagogue de La Victoire. Elu Grand Rabbin de France en juin 2008, il a pris officiellement ses fonctions janvier 2009.


 
 

 

Consistoire régional du Languedoc-Roussillon - Consistoire de Montpellier


MISSIONS DU CONSISTOIRE REGIONAL
Le Consistoire organise les activités cultuelles (offices des synagogues, fêtes, cacherout, tribunal rabbinique). Il est aux côtés des familles pour tous les moments de la vie (circoncision, nomination des filles, mariages, mais aussi dernier devoir).
On compte plusieurs synagogues, toutes en activité : Montpellier (Ben Zakaï et Mazal Tov), Nîmes, Béziers, Narbonne, Sète, Castelnau, La Grande Motte. Un lieu de rencontre (la Maison de Tibériade) est à la disposition des manifestations communautaires et des événements familiaux.
Le Consistoire assume aussi une mission éducative et culturelle tant pour les jeunes (gan, centre aéré, Talmud Torah, soutien à l’école et au collège de Montpellier…) que pour les moins jeunes (cours hebdomadaires de Torah, Talmud, Halakha).
Le Consistoire assume une mission sociale (les activités de la Solidarité communautaire sont animée par des bénévoles).
Le Consistoire régional est tourné vers l’avenir. La toute récente ouverture de la synagogue de la Grande Motte en est la preuve (décembre 2008), ainsi que la pose de la première pierre de la Maison des séniors de Montpellier (juillet 2009).


HIER ET AUJOURD’HUI - DES ORIGINES A L’EXPULSION DE 1394
La région est riche d’un ancien passé juif, notamment dans les villes de Narbonne, Nîmes, Perpignan, Montpellier et ses environs (Lunel, Posquières - actuelle Vauvert)… Des écoles fameuses s’y sont développées, des rabbins célèbres y ont enseigné.
L'histoire des Juifs à Lunel remonte à sa création par des Juifs de Jéricho (après sa destruction par Rome) en 68 de l’ère courante ; d’autres ré¬fugiés juifs s'y sont installé en 70, 115, 672 et 1054 et feront de la ville un lieu prospère dès le 7ème siècle ; au 10ème siècle, une yéchiva s’y développa et joua un rôle essentiel pour le développement de l’étude de la Torah (Commentaires, Talmud, halakha, Cabbale ) mais aussi de la pensée occidentale (traductions des œuvres philosophiques et scientifiques de la Grèce et de l’Orient). Une autre yéchiva importante était située à Posquières (actuelle Vauvert) d’où rayonnait notamment l’autorité de Rabbi Abraham fils de David (le Raavad).
Narbonne - un jeu de mot sur le nom de la ville met en valeur son rôle dans la diffusion de la Torah dans toute la région et dans le monde juif : « Ner Bina» signifie ‘lumière de l'intelli¬gence. La présence juive, ancienne, est attestée par une lettre reçue par un dignitaire gal¬lo-romain en 470 (où il est fait mention d’un juif qu’il employait). La situation se dégrada sous la domi¬nation des rois Wisigoths (6ème siècle). Mais Charlemagne leur accorde des privilèges, dont celui de posséder des domaines héréditaires et d'avoir un « roi » (Nassi). Parmi les célèbres rabbins de Narbonne, il convient de citer : le rav Yakar un des maîtres de Rachi ; Rabbi Moche Hadarchan que cite Rachi ; les rabbins de la famille Kim'hi - dont le Radak).
Montpellier La présence juive dans la ville est probablement aussi ancienne que la ville (crée en 985). Les archives l’attestent en 1121 (testament de Guilhem V, seigneur de Montpellier qui défend à ses héritiers de nommer des Juifs comme officiers de justice). Des vestiges parmi les plus anciens d’Europe subsistent et sont en cours de restauration au cœur de la ville (rue de la Barralerie) : synagogue du 12ème siècle, mikvé). Le rabbin Abba Mari a été l’un des acteurs de la controverse autour de la place des études philosophiques dans le Judaïsme, et autour de l’œuvre de Maïmonide.
Parmi les grands maîtres issus de la région citons les Rabbins Mena'hem haMéïri (Perpignan) et Yédaya haPénini Béderchi (Béziers).
L’édit d’expulsion de 1394 mettra fin à cette effervescence intellectuelle et économique ; il restera en vigueur jusqu’à la Révolution de 1789. A partir du 16ème siècle des Juifs s’installent de nouveau dans la région : et d’abord quelques juifs espagnols convertis pratiquant en secret leur religion ; des commerçants venus des carrières des Etats du Pape (18ème siècle).
La communauté juive fut pratiquement réduite à néant pendant la Seconde Guerre mondiale. A noter la remarquable action de Justes des Nations qui sauvèrent de nombreux Juifs français ou étrangers.
Aujourd’hui, la majorité des Juifs de la région sont des citadins et se regroupent dans les plus grandes villes (Montpellier abrite plus de 5000 personnes). D’autres y séjournent temporairement (tourisme balnéaire notamment).


LA COMMUNAUTE DE MONTPELLIER - QUELQUES EVENEMENTS
La communauté juive se réorganisa après la guerre, notamment après 1962 avec l’installation de Juifs d’Afrique du nord, sous l’action de plusieurs présidents dont : Louis Khan (1957-1969), André Kalfa (1969-1972), Maurice Reboah (1972-1974), Maurice Melka (1974-1980) qui fit construire la synagogue Ben Zakaï, Simon Tordjman (1980-1982). Sous la présidence de Joseph Bensoussan et des Rabbins Alain Sénior, et Laurent Berros, l’action du consistoire de Montpellier prit de l’ampleur (coopérative de produits cacher, talmud torah, mikvé moderne, Maison de Tibériade, création d’une Ecole juive) avant de se déployer au niveau régional. Cette action se développe à Montpellier autour du Président Jean-Didier Lévy depuis 2004 et du rabbin Didier Kassabi (2004) qui parvinrent à multiplier cours hebdomadaires et conférences périodiques, et créèrent un événement annuel autour de la Torah (Yom Hatorah, depuis 2007).
A Montpellier l’activité est structurée autour du calendrier religieux (offices, repas chabbatiques périodiques, quelques étapes festives qui marquent l’année comme le festin de Pourim, la célébration de Tou Bichevat, les repas communautaires sous les cabanes dont l’un est régulièrement offert à la jeunesse). Une vérification des vêtements est proposée chaque année afin de procéder à la recherche du mélange interdit lin/laine par un bodek spécialiste. Parmi les signes de dynamisme certain, notons:
- la place des jeunes (régulièrement appelés à lire la Torah et à conduire l’office dans les synagogues en semaine comme le chabbat ; le Maccabi Montpellier organise des entraînements de football tous les dimanches) ;
- le dynamisme de l’Ecole juive et du Collège (plus de 100 élèves à la fin de l’année 2008-2009, en croissance de 25% par rapport à l'an dernier – excellents résultats tant en kodech que dans les matières générales).
L’institut Maïmonide (fondé par le Grand-Rabbin René-Samuel Sirat), de nombreuses associations (CRIF, WIZO, Ass. du Temps libre, etc.), une radio communautaire (Radio Aviva) ainsi qu’un Centre communautaire (CCCJ), contribuent à animer la vie culturelle et sociale des Juifs de Montpellier. Sont ainsi organisées des conférences et spectacles, mais aussi, chaque année, des commémorations de la Choa ainsi qu’une « Journée de Jérusalem ».

Ce dynamisme s’étend aux communautés de la région comme en témoigne par exemple le cas de celles de Béziers, placée au centre de l’actualité juive régionale en mars 2008 pour la programmation d’une série de manifestations (Forum de la Jeunesse Régionale ; conférence-débat avec le Pt. Jean Kahn ; l’inauguration du Mikvé ; réception d’une Bible illustrée ; réception d’un Sefer Torah, Conférence du Grand Rabbin Joseph Sitruk de France sur le thème de la solidarité. Des participants venus de Nîmes, Montpellier, Sète, Perpignan et Narbonne se sont joints à ceux du Biterrois.

LIENS
Ohr Hadach, lettre hebdomadaire. Inscription gratuite sur le site web de l’ACIM, www.acim34.fr

REFERENCES
Iancu Carol (1988), Les Juifs de Montpellier et dans le Languedoc à travers l’histoire, du Moyen Age à nos jours, Université Paul Valéry, Montpellier.
Iancu Michaël (2007), Vichy et les Juifs. L’exemple de l’Hérault (1940-1944), Presses Universitaires de la Méditerranée, Montpellier.
Kountras, n° 117 (déc. 2006- janv. 2007), « Les Juifs en Provence », pp. 20-24.
Le patrimoine juif de Montpellier, brochure de 24 pages.

 

 

 

Thème
Manifestation
Lieu
Jeunesse Chabbat Jeunes : Les jeunes assurent l'office
Toutes les Communautés
Communautés Visite du Président Joël Mergui Sarcelles
Mémoire Cérémonie des Déportés
10h30 : La Victoire
Grand Rabbinat Intronisation du rabbin Azoulay Synagogue de Neuilly sur Seine (12 rue Ancelle)
Mariage
Soirée des Mariés
19h00 : Synagogue Nazareth (5 rue ND de Nazareth 75003 Paris)
Cacherout Dégustation de produits cachers 20h00 : Synagogue Nazareth (5 rue ND de Nazareth 75003 Paris)

 

Programme complet des manifestations :

Paris Ile de France

Province

 

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