5 décembre 2008 - 8 kislev 5769  
 
 
:: La vie de L'ACIP
 
 


 
 

Le rabbin de Bombay

J’ai eu la chance de rencontrer le Rabbin Gabriel Holtzberg et son épouse lors d’un séjour à Bombay en 2007.

Je devais me rendre à un salon professionnel à Bombay à un moment où je devais réciter le Kaddish pour mon Père. J’avais alors pris contact avec le Rabbin afin qu’il me confirme que je trouverai bien un minyan quotidien à Bombay. Il me rassura, et, sans que je le lui ai même demandé, m’invita à prendre tous mes repas au Beth Habbad.

Dès mon arrivée, je me présentais donc au Beth Habbad, pour vérifier que tout était en ordre.

Si le concierge de l’hôtel Taj, où je restais, me confirma qu’il savait où se trouvait le Beth Habbad, j’eus plus de mal avec le taxi, et pour cause, la rue qui y menait était entièrement défoncée pour des travaux de voirie, et la petite rue du Beth Habbad n’était pas accessible pour les petits taxis de Bombay.

C’est un jeune Rabbin souriant qui m’accueillit. Mais quand je me présentais en lui demandant de me confirmer que nous aurions bien un minyan quotidien, je vis à sa mine que les choses était plus compliquées que prévues. Il m’expliqua que l’arrivée de la mousson avait fait partir les touristes, et donc, que le minyan serait plus difficile à organiser. Mais, très positif, il me garantit qu’il allait se débrouiller.

Le lendemain matin, le minyan était là, le surlendemain aussi, et ainsi chaque jour.

Je réalisais bien vite les innombrables coups de téléphone qu’il avait dû donner pour arriver à trouver dix hommes dans Bombay.

Diamantaires, hommes d’affaires américains, étudiants, touristes, jeunes israéliens de retour de Goa, européens, sud américains, et juifs indiens, chacun avait répondu à l’appel du Rabbin Gabriel Holtzberg et ainsi, chaque jour le monde entier se réunissait dans la petite salle du Beth Habbad.

Après l’office on nous proposait une petit déjeuner, puis nous étions conviés à revenir pour les repas de midi et du soir.
L’atmosphère chaleureuse de ces repas offerts à quiconque entrait au Beth Habbad en faisait des moments privilégiés de grande convivialité.

C’est dans ces moments que j’ai pu comprendre comment le rabbin et sa femme étaient appréciés par leurs visiteurs. La plupart d’entre eux venaient régulièrement au Beth Habbad, soit pour y chercher du réconfort, un enseignement, de la nourriture, la possibilité de parler hébreu. Tout le monde les appelait affectueusement par leur prénom, et ils avaient une attention égale pour tous. Tous les deux rayonnaient d’une lumière incroyable. Les habitués venaient tous me voir pour me dire combien ils étaient redevables à ce jeune couple.

Bombay est une ville d’orient, avec ses odeurs, sa chaleur, sa misère. La petite rue dans laquelle était le Beth Habbad était en terre battue, à côté d’un marché dont je vous laisse imaginer l’état. Mais à peine arrivait t’on au premier étage de leur petit immeuble que l’on avait complètement oublié où l’on était, et l’on était transporté dans une maison habitée par la émouna. Pas de doute que quiconque est passé par cette maison s’y est senti immédiatement chez lui.

La émouna, la foi, avec laquelle ce jeune couple avait accepté la mission que lui avait confiée le Beth Loubavitch était extraordinaire. Pourtant découragés, paniqués même, à leur arrivée, Rivki m’avait raconté qu’ils avaient décidé que si on les avait envoyés là, c’est qu’il fallait qu’ils aillent jusqu’au bout de leur mission. Malgré de grandes épreuves personnelles, ils avaient, en deux ans, réussit à monter un petit centre communautaire, véritable havre de paix, de Thora et de Hessed.

En dehors du centre et de l’accueil des visiteurs, leurs activités étaient sans limites:
Cacherout, abattage rituel, circoncision, enseignement, dernier devoir, restaurant, bar mitsvah, tout, absolument tout était de leur ressort. Par manque de minyan, la communauté vieillissante de Bombay avait même confié les offices du Shabbat au Rabbin, dans la Grande Synagogue Sassoon.

Un juif décède à New Dehli, le Rabbin prend l’avion, donne les bakchich qu’il faut et ramène le corps pour qu’il ne soit pas enterré en fosse commune. Un jeunes israélien paumé dans son périple indien, ils le prennent en charge, appellent la famille en Israël, assurent son rapatriement. L’éducation des quelques derniers jeunes qui restent à Bombay, la table ouverte, les offices, les repas chabbatiques, le jeune couple est sur tous les fronts, avec un sourire, une bonne humeur, une chaleur et une disponibilité permanente.

Chaque jour je passais de nombreuses heures avec le rabbin, son épouse et tous les visiteurs.
En une longue semaine j’ai vu passer des dizaines de personnes, de nouveaux arrivants chaque jour. Chaque visiteur était heureux d’être là. Pourtant, la salle principale, à la fois synagogue, salle à manger et salon était des plus modestes. Mais le Rabbin et sa femme rayonnaient tellement naturellement qu’on oubliait instantanément qu’on était dans l’une des plus grande mégalopole du monde, aux 15 millions d’habitants dont la moitié vivent dans la rue.

Comme moi, chaque personne qui est passée par le Beth Habbad est redevable à Gabriel et Rivki Holtzberg d’un moment de bonheur ou de réconfort, d’aide spirituelle ou matérielle, d’une écoute attentive ou d’une leçon de vie.

Leur perte est une immense perte pour le peuple juif, ils laisseront dans la mémoire de tous ceux qui les ont approchés le souvenir de vrais Tzadikkim. Leur fin tragique, Al Kiddouch Hachem les inscrits définitivement dans l’histoire du peuple Juif comme des êtres exceptionnels.

Des milliers de personnes sont passées par le Nariman House en cinq ans, chacun en est reparti transformé. Impossible de côtoyer ces deux êtres de lumière sans devenir un peu meilleur soi-même. Gabriel et Rivki Holtzberg ont donné un peu de leur lumière à tous ceux qui les ont rencontrés. Nul doute qu’aujourd’hui ces milliers de personnes pleurent leur disparition et s’associent à la peine inconsolable de leurs familles.

©Denis Elkoubi pour Guysen International News

 

 
     
 

Nicole Guedj, Officier de l’Ordre National du Mérite

Nicole Guedj, Vice-Président du Consistoire de Paris, en charge des relations entre la France et Israël, a été élevée au rang d’Officier, dans l’Ordre National du Mérite, par le Président de la République, le 12 novembre 2008.

En présence de Joël Mergui et de nombreuses personnalités politiques et communautaires, Nicolas Sarkozy a fait l’éloge de l’ancien ministre, rappelant notamment la politique qu’elle a initiée au service des victimes et des plus démunis. Il a également salué l’engagement de la Constantinoise, en faveur de la communauté juive française, ainsi que son action décisive dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.

Pour conclure, le Président de la République a encouragé l’implication de Nicole Guedj, dans le grand chantier de l’Union pour la Méditerranée, qu’il a ouvert en juillet dernier. Entourée de sa famille et de ses amis, cette cérémonie fut l’occasion d’une émotion partagée.

Photographe : Jean-René Tancrède - 01 42 60 36 35
 
     
 


 
 

Restitution d'un Matisse volé

Jeudi 27 novembre 2008, Madame Christine ALBANEL, Ministre de la Culture et de la Communication, a procédé dans les Salons de son Ministère à la restitution d’une peinture d’Henri MATISSE, volée en Allemagne, pendant la seconde guerre mondiale. Suite à un legs, C’est le Maguen David Adom du Royaume Uni qui en était l’héritier.

La Cérémonie très chaleureuse a eu lieu en présence de Monsieur Joël MERGUI, Président du Consistoire, du Docteur Lazare KAPLAN, administrateur du Consistoire de Paris et Président du Maguen David Adom France, du Professeur Ady STEG, de Maître Théo KLEIN et de Madame Laurence SIGAL du Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme.

Cette restitution a été rendue possible grâce à la politique de la France, qui en 1997 a développé sur internet les listes des œuvres retrouvées en Allemagne en 1945 et confiées depuis aux musées nationaux.


 
 

Communiqué

Le Consistoire central de France a suivi avec effroi la terrible série d'attentats et de prises d'otages qui ont eu lieu à Bombay, faisant près de 200 victimes, sans compter les centaines de blessés.

Il exprime sa plus grande tristesse pour chacune de ces personnes sauvagement assassinées, et plus particulièrement pour celles qui se trouvaient dans le centre communautaire juif Habad de Bombay, dont l'émissaire du mouvement Gabriel Holtzberg et son épouse.

Le Consistoire central de France présente ses plus sincères condoléances aux familles de toutes les victimes et prie pour un complet rétablissement des blessés.

Le Consistoire Central de France condamne avec la plus grande force ces actes terroristes barbares qui traduisent une fois de plus la volonté criminelle de leurs auteurs de tuer des innocents et de porter directement atteinte aux valeurs humaines les plus élémentaires.

 
     
 

Soirée de gala au pavillon Gabriel le 13 novembre 2008 pour célébrer le 80e anniversaire d’un géant nommé… Elie Wiesel

Pour clôturer deux journées de manifestations autour d’Elie Wiesel organisées par l’OSE et l’Institut Universitaire d’Etudes Juives Elie Wiesel , le dîner de gala au Pavillon Gabriel, auquel a participé le Président Joël Mergui, a célébré en musique et en chansons les 80 ans de l’écrivain.

Les amis d’Elie Wiesel ? De nombreuses grandes familles de la communauté, des personnalités présentes ou représentées de monde des arts et de la politique mais aussi les anciens enfants rescapés du camp de Buchenwald dont, depuis Jérusalem, le Grand Rabbin Meïr Lau, à travers un hommage enregistré magistral dont la postérité retiendra sans doute l’oracle « Elie Wiesel est un géant ». Au total, plus de 350 personnes pour souhaiter happy birthday au plus humble des grands hommes.

La soirée a également permis de récolter des fonds pour le futur centre de santé pour enfants et adolescents de l’OSE qui devrait voir le jour à Paris en juin 2009 et pour le fonctionnement de l’Institut Universitaire d’Etudes Juives Elie Wiesel, actuellement installé au centre communautaire de Paris.

Longuement applaudi, Elie Wiesel a, une fois de plus, remercié l’OSE et insisté sur ses engagements humanitaires : « Pour moi qui ait survécu, chaque jour est une offrande qu’il faut mériter. J’essaye de donner un sens à ma survie en combattant pour les droits de l’homme. Aider les juifs du monde entier reste ma priorité. Pour autant, plus l’on reste juif et plus le message que l’on porte est universel. »

© Alain Azria
 
 

Cimetières juifs d’Algérie

Le Président du Consistoire, Joël Mergui, a installé mardi au Consistoire de France la commission des cimetières juifs d’Algérie présidée par Jack-Yves Bohbot.
A l’initiative de Bernard Haddad, ont été réunies des associations qui travaillent depuis longtemps pour la rénovation et l’entretien de ces cimetières.
Cette démarche nous renvoie à une journée historique, celle du lundi 3 mars 2003.
Ce jour-là, Jacques Chirac est le premier président de la République française, depuis 1962, à honorer la mémoire des Juifs d’Algérie en se rendant au cimetière juif de Saint-Eugène.
Devant les tombes béantes et les ossuaires fracassés, le Président prend un engagement solennel :
«Nous veillerons scrupuleusement à ce que le plan de rénovation des cimetières que nous mettons en route avec les autorités algériennes soit respecté… Il faut que chacun puisse venir ici pour se recueillir dignement sur les tombes ».
Un plan d'action et de coopération relatif aux sépultures civiles françaises est alors engagé dès 2003. Il vise à remettre en état des cimetières délaissés et concerne 523 cimetières civils et près de 210 000 sépultures.
S’agissant de l’état des cimetières, un triple constat est alors réalisé : certains cimetières nécessitent un entretien courant, d’autres ont besoin d’importants travaux de rénovation et les autres, trop dégradés, feront l’objet de regroupements.
Pour ce qui concerne le financement, un fonds de concours ouvert aux collectivités territoriales, aux associations et aux particuliers, est créé. Pendant la période 2003-2007, 1,4 million d’euros ont été consacrés à ces opérations.
Mais force est de constater, et les associations concernées nous le disent avec insistance, que beaucoup de travail reste encore à faire : pour les petits cimetières, pour ceux de l’est et du sud algérien et tant d’autres encore…
Le temps nous est compté. Si nous n’agissons pas, ces cimetières disparaîtront et avec eux, c'est la mémoire des communautés juives d’Algérie qui s'éteindra.
La mission que nous nous sommes fixés sera plurielle. Il s'agira:
- de fédérer et soutenir les initiatives des associations et des communautés,
- de sensibiliser la communauté juive française, d'alerter les décideurs français et algériens
- d’agir pour achever la rénovation des cimetières juifs d’Algérie
- et enfin de veiller à ce que leur entretien soit assuré de manière pérenne afin de préserver les sépultures de nos parents.
Pour le respect de leur mémoire et pour notre dignité à tous.

©Jack-Yves Bohbot


 
     
 
:: Nouvelles d'Israël
 
Peau de vache !
 

En utilisant une protéine trouvée dans le sang des vaches, des chercheurs israéliens sont parvenus à créer une nouvelle fibre très proche des protéines humaines. Parmi les applications possibles : aider le corps à réparer ses blessures, internes ou externes.

Les protéines de l'albumine sérique des bovins sont converties en fibres grâce aux nanotechnologies.

 
 

Les chercheurs viennent du Technion, dirigés par le Prof. Eyal Zussmann, du département d'Ingénierie mécanique. La technique utilisée en nanotechnologie s'appelle electrospinning, et permet de « filer » des fibres à partir de molécules. C'est une sorte de nano-filage. Les fibres obtenues sont si proches du sérum albumine humain que le corps ne fait pas la différence. De nouvelles sortes de greffes de peau en perspective…

 
 
 

Tombe d'Hérode : dernières découvertes

 
De nouvelles fouilles archéologiques à Herodium ont permis d'être plus sûr dans la localisation de la tombe d'Hérode, roi de Judée de 37 avant notre ère à l'an 4. Hérode est connu notamment pour avoir beaucoup bâti en Judée, en particulier pour avoir fait reconstruire le Temple de Jérusalem, le palais de Massada, le port de Césarée, ainsi que son palais à Hérodium, à 15 km au sud de Jérusalem.
 
 
Du site, la vue sur Jérusalem et ses environs est saisissante. Les archéologues de l'Université Hébraïque de Jérusalem ont trouvé dans le mausolée d'environ 25 mètres de haut le sarcophage d'Hérode, les restes de deux autres sarcophages que les chercheurs estiment être des membres de la famille d'Hérode, ainsi que les restes d'un théâtre d'environ 700 places et une loggia décorée avec des peintures murales et des moulages en plâtre. Selon le Prof. Ehud Netzer, qui dirige les fouilles, le mausolée a été délibérément détruit par les insurgés juifs lors de la 1ère révolte contre les Romains en 66 de notre ère.
   
  Le saviez-vous ?
 
Le kibboutz, faits et chiffres 2008
En 2008, il y a en Israël 256 kibboutz, parmi lesquels 16 kibboutzim religieux, qui comptent en tout quelque 106.000 kibboutznikim (habitants des kibboutzim) dont 20.000 de moins de 18 ans.
 
 
Après un déclin du kibboutz commencé dans les années 80, ces dernières années ont vu la tendance s'inverser : la population des kibboutz augmente de nouveau, et certains kibboutz manquent même de logement par rapport à la demande.
   
 

 

 


:: Nouvelles des communautés juives
dans le monde
 

UKRAINE

Des croix de bois sur le chantier en construction d'une synagogue


Le grand rabbin de la ville de Poltava, dans l'est de l'Ukraine,a annoncé qu'un groupe de nationalistes ukrainiens avait érigé sept croix orthodoxes en bois sur un terrain sur lequel devait être construit une synagogue.
Alors qu'il était hors de la ville, le rabbin Yossef Yitzchak Segal a été informé que le terrain en construction de la synagogue avait été recouvert de croix. Le rabbin a dit qu'il s'agissait d'une provocation visant à attiser la haine religieuse dans la ville. «Je crois que les autorités prennent les mesures nécessaires pour localiser les délinquants. La synagogue sera une bénédiction non seulement pour les juifs, mais pour tous les résidents de la ville", a-t-il déclaré.

Le Centre rabbinique de l'Europe (RCE), un organisme qui fournit un soutien aux rabbins à travers l'Europe, a dit enquêter sur l'incident. «Nous invitons les représentants de toutes les religions à Poltava, d'informer leurs paroissiens à honorer les religions de tous les civils et de s'abstenir de blesser leurs sentiments. Un acte comme celui-ci est un véritable soufflet à la population juive de Poltava et au Peuple Juif dans son ensemble », a t'il dit .
Le terrain a été accordé par la ville à la communauté juive dans le but de construire une synagogue et un centre communautaire juive. Mais sa situation géographique, au cœur de la ville, a déclenché un certain mécontentement parmi de nombreux habitants.
Poltova était autrefois un centre prospère de la vie juive. Avant l'Holocauste, toute la rue où la synagogue doit être construite était habitée par des citoyens juifs et est encore appelée «Shalom Aleichem" aujourd'hui. Le bâtiment contiendra un mikvé ou bain rituel, une salle à manger, une cuisine, une bibliothèque et des bureaux communautaires.
Près de 3000 Juifs vivent aujourd'hui à Poltova sur une population totale de 300 000. Des groupes juifs se plaignent de ce que l'antisémitisme persiste en Ukraine et qu' il y ait peu de respect pour les cimetières juifs et des sites de mémoire.

 

ISRAEL

Les corps de six Juifs tués à Bombay ont été rapatriés pour être inhumés.

Les cercueils transportant les corps de l'Inde dans un avion de l'armée de l'air ont été drapés dans des drapeaux israéliens pour une cérémonie officielle à l'atterrissage. Le Rabbin Gabriel Holtzberg et sa femme Rivka, le couple, qui a dirigé le Centre Habad à Mumbai ont été parmi ceux qui sont morts lors de l'attaque des islamistes extrémistes. Leur enfant de deux ans, qui a échappé au carnage grâce à sa gouvernante indienne, Sandra Samuel, est devenue inséparable de la jeune femme de 44 ans, qui a fui les terroristes islamistes avec l'enfant dans ses bras, tout au long de l'attaque.
Une foule nombreuse est venue se rassembler mardi à Kfar Habad, le village des Loubavitch près de Tel-Aviv.
Un service funèbre aura lieu il y a à l'avant des sépultures à Jérusalem du Mont des Oliviers.
Le Ministère israélien des affaires étrangères le lundi revus à la baisse ses péage à quatre ressortissants qui ont péri dans la série d'attaques coordonnées sur Mumbai et dans les otages du théâtre.
Des fonctionnaires indiens a déclaré enquêtes ont montré que tous les terroristes impliqués dans les 60 heures au long de voies de fait, qui a laissé au moins 172 morts et près de 300 blessés, étaient des ressortissants pakistanais.
Des milliers d'Israéliens sont venus se recueillir à Kfar Habad et pleurer les Juifs tués à Mumbai.
Entonnant des lamentations et les chants des psaumes, des milliers d'Israéliens on fait un vibrant adieu aux six Juifs tués dans les attentats sanglants de Mumbai après que leurs corps soient retournés en Israel pour les enterrer.
À Kfar Habad, un village près de Tel-Aviv qui abrite le siège israélien de la Chabad Lubavitch, environ 10000 personnes ont rempli la place principale. Le cortège funèbre a pleuré le rabbin délivrant un éloge funèbre et criant: "Pourquoi, pourquoi, pourquoi?"
La foule a chanté les psaumes en l'honneur du Rabbin Gavriel Holtzberg et sa femme Rivka, Mumbai, qui a dirigé la Chabad House, centre culturel et de sensibilisation qui a été l'un des objectifs des terroristes islamistes dont les attaques ont fait 188 morts.
Les deux corps, enveloppés dans le bleu et le blanc des châles de prière, ont été mis sur des bancs juchés sur un podium.
Plusieurs personnalités politiques ont assisté à la cérémonie, y compris le Président Shimon Peres, le ministre de la Défense Ehud Barak et le chef de l'opposition Benjamin Netanyahu. Il y a environ 3000 Centres Habad similaires à celui de Mumbai à travers le monde, qui attirent de nombreux Israéliens et d'autres Juifs.

 
 

A l’occasion de l’anniversaire

de la rafle des Juifs de Tunis par les S.S. (9 décembre 1942)

la Société d’Histoire des Juifs de Tunisie
organise une cérémonie commémorative qui aura lieu

le dimanche 7 décembre

à 10 heures 45

au Mémorial de la Shoah 17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris

en présence de Bertrand Delanoé Maire de Paris, des Ambassadeurs d’Israël et de Tunisie en France, de représentants des ministres de la défense et des anciens combattants et de Joël Mergui, Président du Consistoire.
Il sera donné lecture de la liste des Juifs de Tunisie morts au Champ d’Honneur, déportés et non revenus des camps d’Europe ou décédés dans les camps de travail institués en Tunisie par les nazis.
Cette lecture sera suivie de la récitation des prières d’usage.
Les familles des victimes, les originaires de Tunisie et tous les membres de la communauté juive de l’Ile-de-France sont invités à participer à cette cérémonie qui éclaire particulièrement le dessein nazi d’éliminer les Juifs de toute la surface de la terre.

 
     
 
 

 
 

   

:: L'Agenda

 
07/12 - St Ouen l'Aumône
    Lumière des Mères
 
10/12 - Vitry sur Seine
    Conférence médicale
 
11/12 - La Varenne St Hilaire
    "Bethsabée" : Conférence de Patrick Banon
 
18/12 - Unesco
     Le Technion Relève les Défis de la Préservation de la Planète
     
 

Retrouvez la paracha de la semaine en français et en hébreu sur Sefarim.fr à l'adresse suivante:

Pentateuque Génèse ch. 28, v. 10, (Vayétsé)

 
     
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