|
22
octobre 2010 |
14
Hechvan 5771 |
Si
vous ne visualisez pas correctement cette page cliquez ici |
|
|
|
Edito
de Joël Mergui, Président du Consistoire
"Pour
un service civique communautaire"
La
proximité de la communauté juive de France avec
Israël s’amplifie d'année en année et
nous impose une profonde réflexion sur notre identification
à nos frères israéliens et à leur
vie. La semaine passée, la paracha « Lekh Lekha »
nous a rappelé le lien originel du peuple juif avec la
terre d'Israël. Pendant près de 10 ans, j'avais pris
pour habitude d'organiser avec l’Agence Juive, ce chabbat
Lekh Lekha dans plusieurs communautés de France pour rappeler
ce lien avec Israël. Chabbat dernier, dans la communauté
de Cachan, le chabbat « Lekh Lekha » était
dédié à la mémoire de Yohann Zerbib
(zal), jeune Français ayant décidé de faire
sa « alyah » et tombé tragiquement pendant
la guerre du Liban. Paroxysme dramatique du dévouement
et de l'engagement ! À côté de lui, ce sont
de nombreux jeunes, mus par cet idéal profond, qui ont
décidé de consacrer une partie de leur jeunesse
- 3 ans lorsqu'ils font leur service militaire - à la terre
d'Israël et donc, au peuple juif. Les olim consacrent ensuite
tous les ans, dans le cadre de ce qu’on appelle les «
milouim », plusieurs semaines à la terre d’Israël
et au peuple juif. Ce constat est un des moteurs de mon engagement
au service de la communauté et certainement celui de nombre
de militants de la communauté juive dans le monde. Notre
communauté manque cruellement de moyens pour atteindre
et réaliser les nombreux défis auxquels nous sommes
confrontés pour faire vivre le judaïsme en France.
Le
judaïsme français et de façon générale
le judaïsme diasporique est le flux nourricier potentiel
d’Israël. Son développement est un apport considérable
aussi pour Israël. Il est fondamental de contribuer à
le maintenir, à le renforcer et à éviter
sa dilution.
Ainsi,
à l'instar de celles de nos familles qui consacrent une
partie de leur vie, voire leur vie à Israël et au
peuple juif, n’est-il pas du devoir de chaque Juif de France
de consacrer une partie de son temps, de ses compétences,
de ses connaissances, à l'avenir de sa communauté
? Et ce, de façon organisée et structurée
dans une forme de service civique. Sans risquer sa vie, comme
ceux qui prennent les armes pour défendre la terre d’Israël,
il sera simplement question de participer au destin collectif
de notre peuple, et de contribuer à rapprocher de notre
identité ceux qui s’en éloignent.
Quelles
que soient nos convictions religieuses, nous avons tous conscience
que nous avons un destin commun qui doit nous concerner tous.
Et pas seulement en période de crise.
Combien
de personnes réagiront à cet appel et viendront
rejoindre les milliers de militants qui, au quotidien, se dévouent
pour faire exister la communauté juive de France ? |
|
|
|
|
|
|
|
Extrait
du journal Actu J n°1136 du 21 octobre 2010 |
|
|
|
|
Formation
des aumôniers israélites hospitaliers
Une
formation initiale des aumôniers israélites hospitaliers,
organisée par le Rabbin Mikaël Journo, aura lieu prochainement
et portera à la fois sur la question de l’éthique
médicale hospitalière et sur l’aspect religieux
lié à l’accompagnement des patients.
Elle sera placée sous l’autorité du Professeur
Emmanuel Hirsch, Directeur du Département en éthique
à l’Université Paris-Sud 11.
L’aspect halakhique et religieux sera étudié
sous l’égide de Gilles Bernheim, Grand Rabbin de
France et de Michel Guggenheim, Grand Rabbin, Directeur du Séminaire
Israélite de France.
Cette formation a, notamment, pour objectif de permettre aux aumôniers
de se familiariser avec le monde de l’hôpital et de
ses problématiques. Nous souhaitons, qu’à
moyen terme, les aumôniers, bien conscients de leur mission,
professionnalisent l’approche des patients israélites
et de leur famille.
Voir
le programme (en pdf)
|
|
|
|
|
|
|
|
Cérémonie
d’installation du nouveau rabbin de la synagogue Ora Vesimha
Le 11 octobre 2010, s’est déroulée la cérémonie
d’installation du nouveau rabbin de la synagogue Ora Vesimha
(rue des Trois Bornes), synagogue associée au Consistoire
de Paris.
Comme l’a souligné le Président Claude Farruch,
la synagogue n’a jamais autant mérité son
nom Ora (lumière) Vesimha (joie). En
effet, l’installation du jeune rabbin Michaël Daltroff
s’est déroulée en présence du Grand
Rabbin de France Gilles Bernheim, lequel avait approuvé
sans réserve sa nomination dans cette synagogue ainsi que
du Grand Rabbin de Paris David Messas, du Président du
Consistoire de Paris Joël Mergui, du Député
Maire Monsieur Patrick Bloche, du Commissaire Central Monsieur
Cardy et d’autres personnalités.
Les
200 personnes réunies ont pu apprécier le dynamisme
du Rabbin auquel, a été confiée la mission
principale d’assurer le devenir de la Communauté.
C’est ainsi qu’un Talmud Torah a été
ouvert dès la rentrée de septembre et que de nombreuses
conférences et animations sont organisées dans cette
belle synagogue fondée au retour des rapatriés d’Algérie
pour retrouver les traditions et l’ambiance ancestrales.
Le
jeune Hazan Gabriel Elmkies a pour la circonstance quitté
la Teba pour diriger magistralement un orchestre qui a contribué
à la Simha de cette soirée mémorable qui
restera définitivement inscrite dans le cœur de chacun
et dans les murs de la synagogue. |
|
|
|
|
Le
SPCJ fête ses 30 ans
Dimanche
17 octobre, le SPCJ a fêté ses 30 ans, entouré
des trois grandes institutions communautaires à l’origine
de sa création : le CRIF, le FSJU et les Consistoires.
Comme
l’indique son site internet (www.spcj.org),
le SPCJ a pour mission la protection de la communauté juive
dans sa vie quotidienne, qu’elle soit cultuelle ou culturelle,
et de coordonner ses actions avec les pouvoirs publics pour une
meilleure efficacité.
Créé
au lendemain de l’attentat de la rue Copernic, le SPCJ lutte
au quotidien contre la menace antisémite et terroriste.
Le
Président du SPCJ, M. Eric de Rothschild, a rappelé
au cours de la soirée l’histoire et les moments forts
de cette organisation, structurée et conduite par un homme
exceptionnel : M. Pierre Kauffmann, qui fêtait le même
soir ses 90 ans.
M.
Richard Prasquier, Président du CRIF, a ajouté que
Pierre Kauffmann était un "exemple à suivre
pour la Communauté", "son action et sa présence
restent indispensables à nos organisations".
Le
Président du Consistoire, Monsieur Joël Mergui a rappelé
que "le SPCJ assure la tranquillité des fidèles
durant les offices, dans toute la France", et que "s’il
n’y a pas de judaïsme sans synagogue, il n’y
a pas de synagogue sans le SPCJ et qu’il n’y a donc
pas de judaïsme sans le SPCJ". Il a ajouté que
le SPCJ a 30 ans, Pierre Kauffmann a 3 fois 30 ans et que, selon
la tradition, il souhaite à ce "militant exceptionnel"
de vivre en bonne santé jusqu’à ses 4 fois
30 ans. Joël Mergui a félicité Eric de Rothschild
pour la simplicité exemplaire dont il a toujours fait preuve.
Pierre
Besnainou a rendu hommage au SPCJ, qui "fait sans dire"
quand tant d’autres "disent sans rien faire",
ainsi qu’à son fondateur, Pierre Kauffmann qui reste
son guide et sa principale source d’inspiration..
Pierre
Kauffmann a cité et remercié chaque Directeur qui,
depuis 30 ans, par son dévouement, a contribué à
faire du SPCJ un interlocuteur reconnu et respecté des
pouvoirs publics pour toutes les questions liées à
la sécurité des biens et des personnes juifs.
Cette
soirée de retrouvailles a permis à chaque génération
de volontaires d’échanger et de maintenir le lien
intergénérationnel qui fait la force du SPCJ, la
majorité des jeunes bénévoles présents
n’étant pas née lors de sa création.
Le
prix Simon Wiesental a été remis à Pierre
Kauffmann ainsi qu’au Directeur du SPCJ pour leur implication
dans la lutte active contre l’antisémitisme. |
|
|
|
|
|
|
|
Le
Maguen David Adom fête ses 80 ans avec Shlomo Artzi
Lundi
18 octobre 2010, au Palais des Congrès, le Maguen David
Adom a fêté ses 80 ans en présence des plus
hautes personnalités de la Communauté Juive, dont
le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, le Président
du Consistoire Joël Mergui, le Ministre Plénipotentiaire
Sammy Ravel et le Président du CRIF Richard Prasquier,
Nicole Guedj et Gil Taieb.
Le
Directeur Général du MDA en Israël, venu spécialement
pour l’occasion, a présenté quelques unes
des plus belles réalisations du MDA, tant en Israël
qu’auprès des populations sinistrées partout
dans le monde.
|
Le
Docteur Lazare Kaplan, Président du MDA France, a
rappelé le rôle de la communauté juive
de France dans son soutien fidèle et indéfectible
à cette grande cause.
Cette
solidarité et cette générosité
ont pu être confirmées sur place, le soir même,
par un appel de don exceptionnel auprès du public
pour envoyer dès le lendemain une ambulance en Israël. |
La
soirée s’est poursuivie par un concert très
attendu de Shlomo Artzi, qui a transporté la salle comble
du Palais des Congrès au rythme de ses mélodies.
Un
invité "surprise", Patrick Bruel, a rejoint Shlomo
Artzi pour un duo en hébreu, devant un public conquis. |
|
|
©
Photo Alain Azria |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Gel,
dégel, regel, …
par Philippe Meyer* |
Cela
faisait bien longtemps que les pressions américaines n'avaient
pas été aussi fortes pour parvenir à un accord
de paix israélo-palestinien définitif. Le président
Obama y met tout son poids et fait jouer toute son influence,
à l'image de forcings déjà maintes fois observés
dans le passé de la part d'un locataire de la Maison blanche
sur les acteurs directs de la région. Ballet diplomatique,
envoi d'émissaires de toutes sortes, discussions directes
et indirectes, publiques et secrètes, tout l'arsenal bien
connu des outils de négociations est mobilisé avec
un effort intense de l'utiliser au maximum. Jusqu'à la
fameuse lettre adressée récemment par le président
américain au Premier ministre israélien, une lettre
non officielle mais dont le contenu a été dévoilé
sur un site internet américain par un proche conseiller
du président Obama et qui n'a pas été démenti
par la suite par les deux parties concernées.
Comme
c'est le cas pour la plupart des négociations/discussions/pressions
en cours, cette lettre est d'abord basée sur la question
du gel des constructions israéliennes dans les territoires,
le président Obama demandant expressément à
Benjamin Netanyahu de reconduire leur moratoire de deux mois.
En échange de quoi les Etats-Unis s'engagent à plusieurs
garanties essentielles pour la sécurité et l'avenir
même de l'Etat d'Israël : aucun vote de résolution
contre Israël à l'ONU, maintien de Tsahal dans la
vallée du Jourdain pour une période non précisée
pouvant aller au-delà de l'accord de paix, droit d'Israël
d'assurer sa sécurité, embargo sur tout type d'arme
à destination du futur Etat palestinien qui menacerait
cette sécurité, accentuation de l'ide militaire
américaine, accès aux dernières technologies
militaires, discussions avec les pays arabes sur un consensus
régional vis-à-vis de l'Iran.
De
tels engagements sont probablement les plus forts avancés
par les Etats-Unis depuis bien longtemps. La seule compensation
demandée a été le gel des implantations pendant
soixante jours dans les mêmes termes que les dix mois écoulés.
On
comprend les raisons de ce forcing des américains. D'une
part, dans un climat très difficile où tout acte
compte, l'acceptation par Israël de poursuivre le gel des
constructions, même pendant une courte période, pourrait
constituer un argument important pour Mahmoud Abbas à destination
de son aile radicale, alors que les garanties apportées
par les Etats-Unis pour la sécurité d'Israël
pourraient fournir à Benjamin Netanyahu les arguments nécessaires
face à ses alliés les plus exigeants. D'autre part,
les élections du 2 novembre prochain au Congrès
américain s'annoncent très difficiles pour un président
Obama de plus ne plus isolé. Il a vu plusieurs de ses plus
proches quitter le navire et il risque fort de perdre sa majorité
absolue dans les deux chambres. Un succès diplomatiques
de cette ampleur à la veille du scrutin constituerait une
aide majeure. Enfin, après de longues années de
blocage, la voie du forcing peut être tentée pour
créer l'électrochoc nécessaire… comme
cela a déjà été le cas par le passé
sans succès.
On
comprend également les raisons de la prudence des Israéliens
qui, pour l'heure, n'ont pas apporté de réponse
officielle à cette lettre tout en s'engageant à
poursuivre les négociations avec les Palestiniens. D'une
part, le calendrier israélien n'est pas sujet aux mêmes
urgences ni aux mêmes impératifs. Au vu des enjeux
vitaux en présence, le temps de la réflexion doit
être pris avec sérénité et recul. D'autre
part, la dialectique palestinienne, basée sur le double-langage
et les reniements, a déjà été suffisamment
dangereuse dans le passé pour ne plus retomber dans les
mêmes pièges d'une confiance trop rapidement accordée.
Enfin, concernant ce débat récurrent des territoires
contre la paix, dans lequel s'inscrit cette lettre américaine,
toute concession acceptée par les Israéliens sur
le premier point doit évidemment être accompagnée
d'un acte fort du coté palestinien sur le second.
Et
les occasions malheureusement ne manqueraient pas pour l'Autorité
palestinienne et son chef de faire le geste qu'il faut : pressions
pour la libération de Gilad Shalit, pressions pour un arrêt
des assassinats de juifs dans les territoires, pressions pour
un arrêt des tirs de roquettes dans le sud, pressions pour
un arrêt du boycott des produits israéliens par les
pays arabes, pressions pour un arrêt de l'éducation
de la haine, Or force est de constater qu'on ne voit rien venir
de ce coté-là. Il faudra avant tout que l'Autorité
palestinienne fasse preuve d'actes forts et clairs, bien au-delà
de certaines rencontres médiatiques qui ne peuvent en rien
se substituer aux décisions qui devront être prises
sur le terrain pour arrêter la violence contre Israël.
La
paix ne se fera pas uniquement à deux, avec les Etats-Unis
et Israël, mais bien à trois. Les pressions américaines
se justifient, la prudence israélienne se comprend, les
actes palestiniens sont attendus. Le gel des constructions pour
un dégel de la situation ? Cela ne suffira pas pour éviter
un regel des négociations.
|
|
|
|
|
|
*Directeur
de la publication |
Extrait
du n°305 - Octobre 2010 |
|
|
|
|
|
|
La
province en action
STRASBOURG
Sidra, offices, cours, rencontres, conférences, soirées,
concerts… un programme d’une grande richesse et pour
tous les goûts.
Télécharger
le bulletin de la Communauté.
|
|
|
|
|
|
TOULOUSE
Sidra, offices, événements communautaires, découvrez
AVIV
HEBDO de l’ACI Toulouse |
|
|
|
|
|
ST
LAURENT DU VAR
Un nouveau Sefer Torah a été inauguré dimanche
17 octobre, par le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim. |
|
|
|
|
|
|
|
|
Paris |
Marseille |
Lyon |
Toulouse |
Nice |
Strasbourg |
Montpellier |
Bordeaux |
Entrée |
18h30
|
18h26 |
18h25 |
18h42 |
18h18 |
18h09 |
18h32 |
18h48 |
Sortie |
19h34
|
19h27 |
19h27 |
19h42 |
19h19 |
19h13 |
19h33 |
19h49 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Vous recevez cet e-mail car vous êtes inscrits à la Newsletter du Consistoire
Pour vous désinscrire, cliquez
ici.
|