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             C'est 
              la fête de clôture à la fois des solennités 
              de tichri, des fêtes de pèlerinage et du cycle agricole. 
              Chémini Atséret exprime l'allégresse de l'agriculteur 
              au moment de l'engrangement, et la joie du croyant d'appartenir 
              au peuple qui reçut la Torah.  
            
             En Israël, Chémini Atséret dure un jour et 
              se nomme aussi Sim'hat Torah. 
             En diaspora, cette fête de clôture s'étend 
              sur deux jours : Chémini Atséret puis Sim'hat Torah.  
            Le 
              midrach compare ce jour à un repas privé entre le 
              Saint, béni soit-Il, et le peuple d'Israël. En effet, 
              une trame universaliste traverse toutes les fêtes de tichri 
              : Roch Hachana rappelle la création d'Adam 
              et Eve, couple fondateur de l'humanité. 
             A Kippour, nous lisons l'appel de Jonas aux habitants 
              de Ninive. 
             A Soukot, on offrait dans le Temple, 70 taureaux 
              au nombre des 70 nations. 
             A Chémini Atséret nous retrouvons 
              une sorte d'intimité avec le Créateur. Et par quoi 
              est marqué ce lien ? La Torah, bien sûr ! C'est pourquoi 
              les solennités de Chémini Atséret et son 
              double en diaspora « Sim’hat Torah » sont-elles 
              marquées de la joie de la Torah. A Chémini Atséret 
              nous terminons et recommençons le rouleau de Moïse, 
              car la Torah ne se termine jamais, mais se recommence toujours; 
              De plus à Chémini Atséret nous changeons 
              la formule liturgique de demande de rosée par celle qui 
              mentionne l'Eternel comme « Celui qui fait souffler le vent 
              et tomber la pluie ». De la même manière que 
              nous demandons la rosée ou les pluies de bénédiction, 
              nous souhaitons que la Torah, descendue du ciel, soit toujours 
              une source de bénédictions comme l'eau de la vie 
              et de la purification, pour nous et pour tout Israël. 
            A Sim’hat Torah, nous dansons en farandoles 
              joyeuses avec les sifré Torah, pour exprimer notre amour 
              débordant pour la parole divine qui est « notre vie, 
              qui prolonge nos jours ».  |