|
|
Soirée du jubilé de Jérusalem à la Grande synagogue de La Victoire |
|
|
|
Qui n’a pas vu en ce soir du 23 mai la grande synagogue de la Victoire bondée de monde, bercée par les poèmes à la gloire de Sion, transportée par la musique et les chants célébrant la Jérusalem éternelle, inondée par les lumières éclatantes des images de la Ville sainte projetées sur grand écran, qui n’a pas vu ce spectacle grandiose de la liesse populaire exaltant le jubilé de la capitale unifiée d’Israël, celui-là, comme le dit le célèbre adage talmudique (Soucoth 51a), « n’aura pas connu la joie dans sa vie ». |
|
|
|
|
|
|
La soirée s’ouvrit par les allocutions de Jacques Canet, président de la synagogue de la Victoire, de Joël Mergui, Président du Consistoire, de S.E. Aliza Bin Noun, ambassadrice d’Israël, et Michel Gugenheim, grand rabbin de Paris, lesquels, chacun à sa façon et selon sa fonction, rappelèrent la centralité de Jérusalem dans le cœur, l’âme, la foi, les textes et l’histoire du peuple juif, évoquèrent le souvenir du miracle de la « Guerre des Six jours » contre les armées coalisées pour faire disparaître Israël de la carte du monde, ils proclamèrent le caractère indéfectible de son unité, sans oublier au passage de condamner l’infamie de l’entreprise négationniste des majorités automatiques de l’assemblée de l’UNESCO visant à contester les racines juives de la Ville sainte.[...] |
|
|
|
|
|
|
|
|
L’écrivain Marek Halter composa ainsi pour la circonstance un « Conte de Jérusalem » qu’il partagea en différents tableaux et déclama lui-même tout au long de la soirée en harmonie avec les illustrations visuelles qui défilaient sur l’écran géant : paysages de la Ville sainte, monuments, scènes historiques…[...] |
|
|
|
|
|
|
L’acteur Olivier Sitruk, choisit de célébrer Israël et Jérusalem en déclamant, avec autant d’émotion que de talent, le célèbre « Plaidoyer pour ma terre » du regretté Herbert Pagani z.l. :« Qu'est ce que le sionisme ? Ça se réduit à une simple phrase : " L'an prochain à Jérusalem ". Non, ce n'est pas un slogan du club Méditerranée. C'est écrit dans la bible (le livre le plus vendu et le plus mal lu du monde) et cette prière est devenue un cri, un cri qui a plus de 2 000 ans, et le père de Christophe Colomb, de Kafka, de Proust, de Chagall, de Marx, d'Einstein et même de Kissinger l'ont répétée, cette phrase, au moins une fois par an, le jour de Pâques. Alors, le sionisme, c'est du racisme ? Laissez-moi rire : Est-ce que " Douce France, cher pays de mon enfance ", est un hymne raciste ? Le Sionisme, c'est le nom d'un combat de libération ». [...] |
|
|
|
|
|
|
|
|
Vint ensuite l’acteur et réalisateur Yvan Attal qui, fit une déclaration spontanée où il dit son amour de la Ville sainte et qu’il conclut par une subtile dénonciation des récents votes de l’UNESCO, extrait : « alors quoi, en cette période électorale on ne cesse de nous enjoindre d’accomplir notre devoir civique et de renoncer à l’abstention, et ne voilà-t-il pas que le gouvernement français trouve le moyen de s’abstenir sur la question des racines de Jérusalem !! » [...] |
|
|
|
|
|
|
L’acteur Pascal Elbé prit la suite pour déclamer « la lettre de Sacha » extraite du film d’Alexandre Arcady dont les images apparaissaient sur grand écran : « Laura, j’ai décidé de t’écrire tous les jours. Je n’ai pas le droit de te dire où on est. Secret militaire. Il fait chaud, mon barda pèse une tonne. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit… Aujourd’hui c’est la guerre. La guerre. Jamais j’aurais imaginé qu’un jour je ferais la guerre. Mais comment faire autrement ! Laura, je t’aime. » [...] |
|
|
|
|
|
|
|
|
Invité surprise, le metteur en scène Steve Suissa rappela qu’il était un enfant du quartier et qu’il avait célébré sa bar-mitsva dans cette synagogue à l’endroit même où il se tenait. Il fit ensuite partager au public son expérience artistique en Israël, au cours de laquelle il avait fait découvrir ce pays à de nombreuses personnes, artistes et staff technique, qui ne connaissaient d’Israël que ce qu’ils en avaient vu dans les médias, image tellement éloignée de la réalité du pays. Expérience qu’il réitèrera très prochainement avec de grands artistes français.[...] |
|
|
|
|
|
|
A peine eut-il dit ces derniers mots que le jeune chanteur israélien Ben Snof monta sur scène pour débuter son concert sur le sublime chant de Naomi Shemer, Yerushalaïm chel zahav, devenu l’hymne de la Guerre des six jours : « L'air des montagnes est pur comme vin et l'odeur des pins est portée par le vent du soir, avec le son des cloches, et quand sommeillent l'arbre et la pierre enfouie dans son rêve, s'abime la ville solitaire, un mur dans le cœur. Jérusalem d'or, de bronze et de lumière, pour toutes tes chansons ne suis-je pas un violon ? » [...] |
|
|
|
|
|
|
|
|
Joël Mergui, visiblement ému lui aussi par l’immense succès de cette commémoration festive qu’il avait tenu à marquer à la date hébraïque précise de la réunification de Jérusalem, conclut la soirée en remerciant tous les participants, le public venu en masse, tous les membres de l’équipe organisatrice notamment Alexandre Arcady, ainsi que les personnalités politiques, artistiques et communautaires qui avaient tenu à être présentes pour exprimer publiquement leur foi vibrante et indéfectible dans la Jérusalem unie, éternelle, capitale d’Israël et du peuple juif. |
|
|
© Photos Alain Azria |
|
|
|