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JANVIER 2011 - 25 CHEVAT 5771 |
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Le
Grand Rabbin d'Israël, Rav Chelomo Moché Amar à
Paris
Invité
en France par le Grand Rabbin de Paris, David Messas et le Président
du Consistoire Joël Mergui, le Grand Rabbin d'Israël,
Rav Chelomo Moché Amar a participé au Bureau du
Consistoire et au Beth Hamidrach des rabbins de Paris dont il
a assuré la présidence du séminaire ces
26 et 27 janvier.
Réunissant
plus de quatre vingt rabbins et responsables religieux de la
capitale, autour de questions halakhiques les plus complexes,
ce séminaire a permis aux rabbins parisiens de se plonger
dans l'étude du Talmud et des décisionnaires sur
des questions dites de "Issour Vahéter."
Après
une intervention à la journée d'études
de l'ESEJ (Ecole Supérieure des Etudiants juifs) et une
visite à l'école Yaguel Yaakov de Montrouge, le
Grand Rabbin d'Israël a présidé le déjeuner
du séminaire du Beth Hamidrach et dispensé le
cours du jour.
Il
s'est ensuite rendu le soir à la cérémonie
de commémoration de la libération du camp d'Auschwitz
à la synagogue de la place des Vosges.
Nous
rendrons compte du détail de la visite à Paris
du Grand Rabbin Schlomo AMAR dans notre prochaine lettre.
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66ème
anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz à
la synagogue de la Place des Vosges
Le
Consistoire a célébré le 27 janvier le 66ème
anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz dans
la Synagogue Charles Liché, Place des Vosges.
Cette synagogue fut fondée par d'anciens déportés,
dont l'ancien Rabbin Charles Liché (zal), lui-même
survivant d'Auschwitz. Son origine explique la particularité
du travail de Mémoire qui s’y effectue tout au long
de l'année.
Organisée par le Rabbin Olivier Kauffman, le Président
Patrick Chlewicki et les administrateurs de la communauté,
cette cérémonie fut particulièrement émouvante
avec la participation active des jeunes (lecture de poèmes,
chants et morceaux de musique) et la présence exceptionnelle
de trois Grands Rabbins.
Milo Adoner, vice-président de la communauté et
ancien déporté, a appelé à l'impérieuse
nécessité de ne jamais oublier la Shoah, particulièrement
à l’heure où on assiste, dans nos sociétés,
à l’émergence de nouveaux signes précurseurs
funestes.
Joël Mergui, Président du Consistoire, a félicité
les jeunes et insisté sur sa fierté à les
voir reprendre le flambeau de la mémoire et de la transmission
car l'avenir de la communauté juive reposera très
prochainement sur eux.
«La plus grande victoire du peuple juif sur les nazis, a
t-il ajouté, était de voir aujourd’hui réunis,
dans cette synagogue, trois Grands Rabbins (d'Israël, de
France et de Paris)»
David Messas, Grand Rabbin de Paris, a invité chacun à
consacrer individuellement, comme il le fait, une minute de chaque
prière à la mémoire des 6 millions de juifs
disparus pendant la Shoah.
Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France, a insisté sur
la volonté des nazis de détruire, non seulement
physiquement, le peuple juif mais aussi jusqu'à la mémoire
de son existence. «La crémation des juifs, ne laissant
des individus que des cendres, obéissait à ce plan,
et a longtemps empêché les survivants et leurs famille
de faire le deuil des disparus» a-t-il également
souligné en rendant hommage à l'oeuvre de Serge
Klarsfeld qui a justement permis aux survivants et aux familles
d’accomplir ce douloureux travail de deuil.
Avant de clore cette cérémonie, Chelomo AMAR, Grand
Rabbin d'Israël, évoqua l'allumage des bougies lors
de la dernière fête de Hanoucca, à Salonique.
Les autorités lui avaient refusé, dans un premier
temps, d'allumer les bougies face au monument à la mémoire
des juifs disparus pendant la Shoah (la quasi totalité
de la communauté juive autrefois florissante), afin disaient-ils
de ne pas réveiller de sentiments antisémites.
A force d'insistance, il y eu malgré tout un accord pour
quelques minutes seulement. Mais une fois les bougies allumées,
il y eut un grand moment de silence et de recueillement qui permit
de respecter le temps nécessaire pour voir s'éteindre
les lumières de Hanoucca.
«Ces lumières, dit-il, furent comparées aux
six millions de lumières trônant désormais
auprès de D. et priant pour le peuple juif et toute l'humanité,
» rajoutant que les enfants, présents dans la synagogue,
étaient également, à ses yeux, des lumières,
dont la pureté devait être préservée
et qui représentaient l'avenir du peuple juif.
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Ris
Orangis
: Colloque
"La République et les Mémoires"
Les 22 et 23 Janvier derniers, en présence de George
Tron, secrétaire d'Etat chargé de la fonction
publique, de Thierry Mandon, maire de Ris-Orangis, et de Patrick
Racimor Président de la communauté de Ris-Orangis
ainsi que Jack-Yves Bohbot Vice-Président du Consistoire
Central, le C.E.D.E.R. a organisé un concert de musiques
traditionnelles Sikh et Judéo-espagnol et son traditionnel
colloque annuel sous la direction du rabbin Michel Serfaty,
Professeur des Universités
Répartis
en quatre sessions, les différents intervenants ont débattu
de questions aussi importantes que la guerre au Cameroun, la
sécurité nationale en Amérique Latine ou
en Algérie à l’époque française,
les relations judéo-chrétienne et judéo-musulmane.
Parmi les personnalités invitées à prendre
la parole figuraient notamment :
• Gabriel Périès professeur de Science-Politique
• Michel Serfaty, Rabbin et Professeur des Universités
• Claude Hampel, Président de la Commission du
souvenir du CRIF
• Jean Dujardin, prêtre et ancien secrétaire
épiscopal pour les relations sur le Judaïsme
• Meir Waintrater, directeur de la rédaction de
l'Arche
• Galeb Bencheikh El Hocine, présentateur du programme
« Vivre l'Islam » sur France2 et président
de la conférence mondiale pour la paix,
• Simon Midal, Président du B'nai B'rith France
et de Communauté On Line.
• Paul Kieusseian, médecin et président
de l'association arménienne Sassoun
• Patrick Lozès, Président du CRAN (Comité
Représentatif des Associations Noires)
• Guy Konopnicki, journaliste et écrivain
• Thierry Mandon, Maire de Ris-Orangis
• Richard Prasquier, Président du CRIF
• Marek Halter, écrivain.
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Cérémonie
en mémoire des victimes de l’Holocauste à
l’UNESCO
A
la veille du 66e anniversaire de la libération des camps
de concentration nazis (27 février 1945), l’UNESCO
a organisé, en coopération avec la délégation
permanente d’Israël auprès de l’UNESCO
et le Mémorial de la Shoah, une cérémonie
de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste
le 26 janvier à laquelle a assisté le Président
Joël Mergui.
Cette cérémonie a notamment été
marquée par le témoignage de Shlomo Venezia, écrivain
italien, survivant du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau
dans lequel il avait été envoyé au «
Sonderkommando », et la lecture d’un extrait du
journal d’Hélène Berr, une jeune étudiante
française arrêtée puis déportée
à Auschwitz avec sa famille.
Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO,
Gideon Sa’ar, ministre israélien de l’Education,
Luc Chatel, ministre français de l’Education, Eric
de Rothschild, Président du Mémorial de la Shoah
et Nimrod Barkan, Ambassadeur et délégué
permanent d’Israël auprès de l’UNESCO
se sont succèdés à la tribune.
Les témoignages et discours ont été ponctués
d’intermèdes musicaux de la Chorale Juive de France
et du Chœur de l’Armée française avec
la participation du Cantor Rabbin Raphaël Cohen.
Deux expositions sont visibles actuellement à l’UNESCO
jusqu’au 1e février : l’une est dédiée
à Hélène Berr (original du manuscrit de
son Journal publié en 2008, ainsi que de nombreuses archives
familiales) et l’autre s’intitule La Shoah en Europe.
©
Erez
Lichtfeld
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Le
Président du Consistoire invité du "Grand
Petit Déjeuner de L’ESEJ"
Depuis
près d'un an, l’ESEJ (Ecole supérieure des
Etudiants juifs) organise tous les deux mois une rencontre avec
une personnalité juive dans le cadre de ses Grands Petits
Déjeuners.
Plus
de 200 élèves peuvent ainsi s’entretenir
en direct avec un invité de marque venu développer
une problématique particulière. Ce jeudi 27 janvier,
Joël Mergui était l’hôte des étudiants
de l’ESEJ pour leur exposer les missions du Consistoire
et son rôle quotidien auprès des communautés
juives de France.
Lors
de cette journée, marquée par la commémoration
de la Shoah, Joël Mergui a souligné le rôle
et la responsabilité de la jeunesse dans le souvenir
et la transmission du Judaïsme que l'on a voulu effacer,
il y a plus de 60 ans.
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Venez
soutenir la 'Hazac le 5 Février !
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La province en
action |
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Vichy |
30/01 |
11h00
: Cérémonie à l'occasion de la Journée
Internationale de Commémoration en Mémoire des victimes
de I'Holocauste
à la Synagogue (2 Bis rue du Mal Foch Tél : 04 70
59 82 33) |
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Strasbourg |
29/01
30/01
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Soirée
dansante au profit des Paniers de coeur
Journée d'études, de Rencontres et de Convivialités |
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Lille |
10/02 |
Récital
de musiques hassidiques à la synagogue |
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Mémoire
: La gare de Bobigny transformée en Mémorial
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De
nombreux médias ont fait état des "regrets"
de la SNCF pour sa responsabilité dans la Shoah .
Guillaume Pepy ,président de la SNCF a reconnu mardi les
responsabilités de l'entreprise qui fut "un rouage
de la machine nazie d'extermination "
La SNCF, qui a transporte les 76.000 juifs de France dans des
wagons de marchandises à travers le pays et vers les camps
d'extermination entre 1942 et 1944, était "soumise
a l'effort de guerre nazie" a-t-il aussi rappelé dans
un long discours.
Il a également rappelé que beaucoup de cheminots
avaient recueilli les petits billets que les déportes lançaient
des wagons et les ont envoyés par la poste aux parents
et amis. Et souligne l'héroïsme de certains d'entre
eux.
Monsieur Pepy a cédé hier à la ville de Bobigny
le terrain de la gare de marchandises d'ou sont partis vers la
mort 21 convois transportant 22.407 personnes internées
dans le camp voisin de Drancy.
L'ancienne gare de Bobigny ,terrible "gare de la douleur"
va devenir un lieu de mémoire de la Shoah. |
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Culture |
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"Les
Enfants aussi !" (Editions Delattre) de Arlette
et Charles Testyler, membres de la commission Shoah
du Consistoire de Paris.
A
Paris, pendant que la population affamée demeure préoccupée
par les restrictions de plus en plus draconiennes, la police
met une dernière main à la préparation
de son opération « Vent Printanier ».
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Si
des résistants osent désobéir aux lois de
Vichy, des « collabos » se « nourrissent »
de la délation et Arlette, petite fille juive, voit aussitôt
son enfance basculer dans le cauchemar...
En un éclair, les troupes allemandes et russes ayant fait
main basse sur la Pologne, trois millions de Juifs, honnis par
une population foncièrement antisémite, se retrouvent
murés dans des ghettos. Pour Szlamek, petit garçon
« Jude », les dés sont jetés et la déportation
devient rapidement inéluctable...
Innocentes victimes du cataclysme qui s'abat sur le peuple juif,
ces « jumeaux du désespoir », réussiront-ils
à échapper au funeste destin que la folie meurtrière
des nazis a « savamment » programmé ?
Dans cet enfer dantesque, par quel heureux et improbable hasard,
les routes d'Arlette à l'Ouest et de Szlamek à l'Est
d'une Europe occupée, parviendront-elles un jour, à
se croiser ? |
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Le
Consistoire apprend avec peine le décès de M. Robert
Munnich, Président d’Honneur de la communauté
Chasseloup Laubat.
Il adresse à ses trois fils Arnold, Olivier, Laurent et
leurs familles ses très sincères condoléances. |
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