30 avril 2009 - 6 Iyar 5769  
     
 

Cérémonie de Hag Haatsmaout à Buffault : du recueillement à la joie

Après avoir organisé les Cérémonies de Yom Hazikaron et Yom Haatsmaout, successivement ces dernières années à la Synagogue de la Victoire et de Buffault, le Consistoire de Paris a réuni cette année plus de 1 000 personnes à la Synagogue Buffault. Ce rendez-vous est devenu incontournable pour tous ceux qui aiment Israël.

Cette très belle soirée s’est déroulée en présence du grand rabbin de France Gilles Bernheim, du grand rabbin René-Samuel Sirat, du président du CRIF Richard Prasquier, du représentant de l’ambassadeur d’Israël en France, de la Consule Générale d’Israël et du directeur de l’Agence Juive David Roche.

Après l’allocution d’ouverture du Président d’Honneur Philippe Ginsburger, qui a excusé l’absence du Président Elie Balmain, la cérémonie de Yom Hazikaron, dans l’émotion, le recueillement et l’obscurité, a été marquée par l’allumage des bougies et le dépôt de gerbe à la mémoire des 22 760 hommes, femmes et enfants morts pour la création et la défense de l'Etat d'Israël, le chant El male Ra'hamim entonné par Adolphe Attia et une minute de silence respectée par toute la synagogue.

Une fois les lumières rallumées, place était alors faite au passage à Hag Haatsmaout et l’entrée sous les applaudissements des jeunes du mouvement de jeunesse du Consistoire Tikvatenou en chantant et en agitant les drapeaux israéliens.

De la tristesse à la joie, à Paris comme partout dans le monde et en Israël, les personnes présentes étaient prêtes pour la fête. « 'Hag Haatsmaout » et non pas seulement Yom Haatsmaout déclara le président Joël Mergui. Après avoir rappelé notre espoir de pouvoir accueillir très vite Guilad Shalit, ici même où une cérémonie avait eu lieu quelques jours après son enlèvement, après avoir rappelé la mémoire du jeune Yohan Zerbib (z’’l), qui fut l'une des dernières victimes de la guerre subie du Liban en 2006, le Président Joël Mergui est revenu sur tout ce que représente Israël pour chaque juif. «Israël, garant de notre avenir » mais également l'inverse: nous, en diaspora, sommes aussi les garants d'Israël. Une relation exceptionnelle qui transcende la réalité et sera renouvelée prochainement lors du voyage du Consistoire en Israël du 18 au 24 mai à l'occasion de Yom Yerushalaïm.

M. Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim a évoqué la Terre d'Israël « comme le seul et unique cas où les vivants font hériter les morts ». Héritage de valeurs, de traditions, de rites de tout ce qui a permis au peuple juif de se perpétuer malgré les pires catastrophes. La Terre d'Israël nous la transmettons à tous ceux qui des générations durant ont dit « L'année prochaine à Jérusalem », terre d'espoir que nos générations ont l'immense privilège de pouvoir connaître.

Les chanteurs du groupe Adama ont par la suite soulevé l'enthousiasme et les chansons chères à notre mémoire furent entonnées par tous. La soirée s’est achevée par le chant de la Hatikva repris avec force et enthousiasme par tout le public présent.

 
     
     
   
     
 

Cérémonie de commémoration de Yom Hashoah à la synagogue de la place des Vosges

La cérémonie de commémoration de Yom Hashoah organisée par le Consistoire de Paris et la communauté de la place des Vosges, et en tout premier lieu le Rabbin M. Olivier Kaufmann, M. Chlewicki le Président, et Milo Adoner, s’est déroulée dans une synagogue Charles Liche totalement remplie pour l’occasion. On a pu noter la présence de messieurs les Maires du III et du Ier arrondissement, de Mrs les Imams dont l'imam de Drancy, de Jacky Fredj du Mémorial de la Shoah.

Chacune des nombreuses personnes présentes a ressenti et partagé non seulement une émotion très forte mais aussi le sentiment que chacun est porteur du devoir de veiller à garder vivace le souvenir et à le transmettre. Après l'entrée des porte-drapeaux, Adon Olam par les choeurs, le Ministre-Officiant M. Adolphe Attia, Ministre-Officiant de la synagogue de la Victoire a récité le Psaume 130.

Dans son intervention, le Président du Consistoire Central de France Joël Mergui est revenu sur ce troublant hasard du calendrier qui a voulu que le jour de Yom HaShoah, un négationniste, un antisémite ait pu avoir accès à la tribune des Nations Unies, triste jour où fut ainsi « officialisée la banalisation du négationnisme ». S'adressant aux enfants qui ont le triste privilège de pouvoir encore entendre le récit de la bouche des survivants, M. Joël Mergui attira l'attention de chacune des personnes présentes non seulement sur la nécessité impérieuse de transmettre la Mémoire mais aussi de transmettre le judaïsme, ce qu'il appela le « devoir d'avenir ». Reprendre contact avec son identité juive, retrouver le chemin de la synagogue, étudier tout ce qui a fait la richesse et la pérennité du judaïsme, telle est la réponse la plus importante à donner à tous les détracteurs. Les synagogues doivent vivre non seulement lors de moments exceptionnels, mais se remplir également lors des Fêtes, des Chabbat. Il est de notre responsabilité de continuer à construire la vie juive et à en être fier. Puis il conclut en parlant de la Terre d'Israël et de sa centralité essentielle pour le judaïsme contemporain. Des propos destinés à faire prendre conscience du rôle essentiel de chaque homme, de chaque femme, de chaque enfant dans la longue chaîne de notre histoire.

Les enfants ont l'un après l'autre lu des morceaux de « La photo déchirée » de Francine Christophe où revenaient les mots « nous sommes une poignée d'enfants sortis des barbelés » ainsi que le rappel d'insurrections menées à l'intérieur des camps de concentration.

Puis le rabbin Olivier Kaufmann, après avoir rappelé le voyage de la Communauté en 2005, à l'occasion du 60ème Anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, lança un appel à tous les survivants: “Racontez, répétez, nous avons compris que nous avons besoin de vous entendre”. Les cent cinquante enfants du Talmud Torah de la place des Vosges sont impliqués depuis plusieurs années dans des travaux soutenus par la Fondation de la Mémoire de la Shoah qui leur permettent de s'approprier une part de l'Histoire.

Nouveau récit : un jeune garçon raconte la vie de Walter Spitzer qui à douze ans vit sa synagogue être incendiée, fut transféré dans un ghetto, puis un camp, un autre camp, une marche, Buchenwald et in extremis alors qu'il aurait dû périr, il fut sauvé par ses dessins: sa vie contre des dessins. Un extrait de son livre fut lu où il parlait du goût du pissenlit trouvé au bord du chemin pendant un bombardement, le goût des herbes amères.

Le Grand Rabbin de Paris David Messas évoqua les 22 synagogues brûlées de Salonique et l'histoire juive qui toujours nous incite à “pleurer et chanter”. « Israël nous rappelle le courage de vivre comme ces hommes et femmes survivants qui sont là devant nous debout ». Evoquant la joie émanant de la Fête de Pessa'h, il émit le voeu qu'enfin nous puissions voir la fin toutes les haines, les discriminations et les exclusions de l'humanité.
Milo Adoner prit la parole pour l'allumage des six bougies, chaque bougie allumée par des hommes et des femmes revenus de l'enfer.

Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim voulut pour conclure explorer et redonner son sens aux mots « travail de mémoire » et « devoir de mémoire ». Le travail de mémoire consiste à s'acquitter de dettes envers des personnes, des situations du passé, un passé qui nous oblige.
Il voulut ainsi s'acquitter envers les enfants, pour qui dire et témoigner de la souffrance est une charge lourde, très lourde. Puis les survivants, envers lesquels nous serons toujours redevables. Enfin Serge Klarsfeld, dont le Livre des Noms par sa précision scientifique a éliminé toute possibilité de remise en cause. Puis, il évoqua Israël et la comparaison toujours troublante entre avec ses six millions d’habitants (ou un peu plus maintenant) et les six millions de morts de la Shoah. Un Israël où ceux qui ont disparu auraient pu émigrer et vivre : quel aurait été cet Israël sans ce poids infini ?

La cérémonie s’est achevée par la lecture de El Male Ra'Ha'hamim par le Rabbin Olivier Kauffman ainsi que la prière pour la République et la prière pour l'Etat d'Israël.

 

* * *

Yom Hashoah avec la Communauté du 6ème et de la Rive gauche au Centre Fleg

Après l'office religieux, l'allumage des 6 bougies et la Prière El malé Rahamim dite par le Rabbin Jonathan Benisty, M. Jean-Pierre Fogel, Président de la Communauté avait organisé une soirée de témoignage de survivants de la Shoah « Les enfants de Buchenwald »qui furent libérés du camp de Buchenwald le 11 avril 1945 par les américains. Il y avait Armand Bulwa, Jacques Finkel, Georges Kestenberg, Henri Zonus David Perlmutter et Charles Finkel qui se sont retrouvés dans la petite synagogue pour raconter, témoigner et faire entendre la voix des rescapés.
De très beaux témoignages, poignants, où chacun parle de la chance qu'il a eue. Près d'une quarantaine de jeunes adultes étaient là, la moitié du public, pour la plupart c'était la première fois qu'ils vivaient cela d'aussi près. Une initiative émouvante qui s'est terminée autour d'un buffet convivial.

 

  © Photos Alain Azria  
   

:: L'Agenda

 
04/05 - Meudon
    Exposition : Voyage de la mémoire des Juifs du Maghreb à travers la carte postale
 
07/05 - Choisy le Roi /Orly / Thiais
    Hilloula de Rabbi Meïr Bar Haness
 
09/05 - Nanterre
 
Week-end et Chabbat plein aux sables d'Olonne !
 
10/05 - Montmorency
    Cérémonie à la mémoire des déportés juifs de Montmorency
 
11/05 - Choisy le Roi /Orly / Thiais
    Hilloula de Rabbi Chimon Bar Yohaï
 
11/05 - Buffault
    Lag Baomer
 
11/05 - Le Vésinet
    Lag Baomer
 
11/05 - Bondy
    Lag Baomer
 
11/05 - Enghien
    Lag Baomer
 
11/05 - Athis Mons
    Lag Baomer
 
11/05 - Vitry sur Seine
    Lag Baomer
 
11/05 - St Ouen l'Aumône
    Lag Baomer
 
11/05 - Suresnes
    Lag Baomer
 
11/05 - Villeneuve la Garenne
 
Hilloula de Lag Baomer
 
12/05 - Meaux
 
Lag Baomer : soirée barbecue
 
28/05 - Nanterre
    Yom Hazikaron et Yom Haatsmaout
 
 
 

De nombreuses communautés ont fêté Yom Hazikaron et Yom Haatsmaout, 61ème anniversaire de l'Etat d'Israël, avec beaucoup d'émotion et de joie.

 

 

 
 

:: Lu dans Info J*

 
 
 

Alors, il existe ou pas ?

Par Daniel SIBONY (1)

L’autre jour, j’ai reçu une dure nouvelle en ouvrant le journal: “Le peuple juif n’existe pas”. Ça m’a fait un coup, quand même, car je pensais faire partie de ce peuple, et là, on me disait que j’étais tout seul; qu’on était nombreux à être tout seuls en tant que juifs. Mais j’ai encaissé le coup et je me suis dit: pourquoi la nouvelle arrive-t-elle si tard? Serait-elle tombée sur les télescripteurs des nazis, sensibles comme ils étaient aux choses de la science (mais oui, c’est vrai!), ils auraient baissé les bras, leur traque devenait sans objet puisqu’ils visaient, eux, le total des Juifs, y compris des grabataires vivant très loin... Bref, cela aurait épargné 6 millions de vies.

Mais c’est ainsi, les grandes nouvelles arrivent quand elles peuvent. Celle-là nous vient, semble-t-il, des nouveaux historiens israéliens (ceux-là alors !..), sous la plume d’un des leurs, Shlomo Sand. Elle doit donc être vraie : ces gens sont des “scientifiques”, ils veulent appliquer la grille de la “science” même à ce qui lui échappe. Ils veulent de la rigueur. Et au fait, le peuple juif, bien sûr qu’il existe - beaucoup l’ont rencontré, depuis des millénaires, certains se sont même acharnés sur lui pendant des siècles; d’autres ont pris dans son héritage de quoi fonder d’autres religions, d’autres traditions, etc. Cela est vrai, mais nul ne peut nier que ce petit peuple, dès qu’on donne une définition du mot peuple, a la manie de se présenter de travers; de contrarier la définition. Autant dire que, tout en existant, il n’existe pas, comme les autres, pas comme il faut. Certes, on peut aussi dire qu’un peuple qui n’existe pas depuis si longtemps fait preuve d’une étonnante longévité; originale en plus, puisqu’il balade son origine d’une génération à l’autre depuis plus de trente siècles. En tout cas, un de mes proches qui rentre d’une tournée dans les pays arabes me dit y avoir souvent entendu dire: ce peuple va bientôt cesser d’exister, car ça fait trop longtemps qu’il existe. On verra bien, rien n’est joué.

Pour ces historiens donc, ce peuple est une pure “invention”. J’aurais bien pris ce mot dans son sens positif, comme on dit qu’Einstein a inventé la relativité ou que Freud a inventé la psychanalyse. Et le peuple juif a peut-être inventé un certain mode d’existence qui, tout en étant très implanté dans le réel de façon efficace et féconde (au point que ça en agace plus d’un), s’enveloppe d’un halo d’incertitude, de précarité, de dissension avec soi-même qui met en doute l’existence. Il est vrai que cette mise-en-doute-de-l’existence est peut-être l’ingrédient nécessaire pour que celle-ci soit plus vivante.

Cela dit, il y a d’autres existences problématiques qui ne s’en portent pas plus mal. Dieu par exemple - si l’on arrive à dépasser le bas niveau de la question : alors il existe ou pas? Toutes les preuves qu’on a données de son existence sont narcissiques : “Dieu existe, je l’ai rencontré”; ou “je l’ai trahi...” Mais vous qui le dites, est-ce que vous existez ? D’autres disent aussi : puisqu’il a laissé faire telle horreur, et telle autre..., alors je lui dénie l’existence; ils le débranchent. Même la fameuse preuve ontologique (Anselme, Descartes...) est narcissique : elle dit que l’idée que j’ai d’un être absolument parfait entraîne forcément l’existence de cet être, sinon, cela contredit sa perfection. Mais n’est-ce pas plutôt la perfection de mon idée que cela contredit ? Et si notre idée de la perfection était imparfaite ? Pourtant, cette existence précaire de Dieu irrigue toutes sortes de questionnements; et il se peut que l’êtredivin, comme perturbation du verbe être, existe ou pas, mais pas-comme-on-croit. Et qu’en plus de ses attributs habituels, il soit aussi... inexistant. Toujours est-il que ceux qui prônent son existence pleine et entière nous assurent que le monde en sera meilleur, et que même notre existence sera mieux fondée. Puisqu’ils le disent...

Cela nous ramène à Shlomo Sand. J’ai pris son livre, car j’aurais bien aimé savoir “comment le peuple juif s’est inventé”, au sens positif du mot - puisque s’il s’est inventé, avec dans la foulée cet incroyable Dieu biblique que d’autres ont tenté de rebricoler - on doit reconnaître que l’invention a bien tenu. Et voilà que le livre de Sand me tombe des mains car il n’éclaire en rien cette énigme passionnante - celle d’un peuple qui chaque fois se redéfinit par sa transmission symbolique. Ce qui intéresse ces historiens c’est d’étudier comment le sionisme moderne, datant de Hertzel, a cherché à se brancher sur l’énergie millénaire du peuple juif pour faire aboutir son projet, la création d’un Etat. Si l’on est malveillant, on peut voir dans ce branchement toutes sortes de manipulations. Et si l’on est plus neutre ou bienveillant, on peut s’émerveiller de voir comment des gens totalement mécréants ont pu prendre appui sur cette intense transmission, sachant que ce qui les obsédait c’était de créer un espace de souveraineté pour les Juifs; partant de l’idée qu’ailleurs ils seraient toujours la cible de l’antisémitisme. On sait qu’au départ certains d’entre eux pensaient faire un Etat juif en Ouganda (!), ne voyant pas que la transmission symbolique, qui a maintenu le peuple juif, inscrivait de génération en génération l’idée d’une Terre d’Israël, faisant de cette région un lieu quasiment “possédé” par cette parole qui traverse des millénaires. Dans la foulée, ils ont même nourri le fantasme d’un homme nouveau, d’un Juif qui rejetterait ses liens avec l’exil, la diaspora, le ghetto, la misère, l’humiliation, le passé, les racines... Et l’homme nouveau qu’ils ont produit, et que j’ai eu l’occasion d’observer il y a longtemps, ayant voyagé là-bas tout jeune, c’est un type d’homme lisse, sans faille et sans exil, si normal et fonctionnel, si pratique et concret qu’il en devient une peu abstrait, coupé qu’il est de ses origines, de sa transmission identitaire (de son identité comme transmission). C’est seulement maintenant que des jeunes là-bas renouent avec leurs racines refoulées, retranchées.

Ce n’est pas le cas des hommes nouveaux comme Shlomo Sand. Il ne renoue pas avec ses origines, il les nie: ça n’existe pas. Alors qu’il traite d’un sujet très limité (comment les sionistes se sont branchés sur l’idée du peuple juif à des fins politiques ?), il croit rétablir une vérité plus générale qui statue sur toute l’histoire: ce peuple est un pur fantasme, une lubie. Mais certains détails résistent, des détails infimes. Tenez, ce monsieur, son père a dû l’appeler Shlomo en pensant comme beaucoup au roi Salomon, c’est-à-dire à l’un des ancrages bibliques du peuple juif. Et lui, il trouve ce peuple purement factice, il a la haine non pas de soi mais de cet acte du père qui l’a ancré dans l’élan millénaire de son peuple. Il fait partie de ceux qui ne cessent de “tuer le père” et d’y échouer, donc de recommencer. Ça les fait un peu exister. Mais quand l’idée de peuple juif les persécute de l’intérieur, ils peuvent devenir méchants et se contredire: par exemple, la place - selon eux - inexistante - du peuple juif, ils veulent l’offrir aux Palestiniens. Est-ce vraiment indiqué ?

Au fond, le peuple juif est une forme d’existence (ou d’inexistence) singulière, identique à sa transmission, et qui, à son insu, offre aux autres peuples le cadeau d’une incessante mise en doute. Sa transmission est faite de coupures-liens, à l’image de cette petite blague: un fils rabbi succède à son père rabbi et se comporte de façon très différente. Les disciples s’étonnent, questionnent, alors il leur répond: je fais comme mon père, de même qu’il n’imitait personne j’essaie de ne pas l’imiter.

Bref, ces Juifs-narcisses qui nient leur peuple en font partie.

(1) Psychanalyste, écrivain. Publie en mai Marrakech, le départ chez Odile Jacob - www.danielsibony.com

 
     
  * Extrait du N°289 - Avril 2009  
 
     
 

Retrouvez la paracha de la semaine en français et en hébreu sur Sefarim.fr à l'adresse suivante:

Pentateuque Lévitique ch. 16, v. 1, (A'haré-Mot)

Pentateuque Lévitique ch.19, v.1 (Kedochim)

 
     
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