De la promesse à la réalisation


Ainsi se clôture la lecture du livre de Béréchit ( la Genèse)…
Depuis leur installation dans la région de Goshen en Égypte, la famille de Yaacov vit de
manière prospère. Yaacov, le dernier patriarche, rassemble ses enfants et ses petits-enfants
pour les bénir. Dans un langage prophétique à partir des caractères de chacun, il anticipe
leur devenir…
Avant de quitter ce monde, Yaacov envoie quérir son fils Yossef afin de lui adresser une
dernière requête. Il lui fait promettre, sous serment, de transporter son corps en Israël afin
de l’inhumer dans le caveau de la Makhpéla à Hevron, il ne souhaite pas, notamment, que
les égyptiens transforment sa sépulture en objet de culte idolâtre.
Pourquoi Yaacov a-t-il exigé et ressentit le besoin de faire jurer son fils Yossef de transporter
sa dépouille en Israël ?
Fort de la promesse divine : « Je suis le Dieu de ton père. Ne crains pas de descendre en
Égypte car je t’y ferai devenir un grand peuple. Je descendrais avec toi en Égypte et je te
ferai assurément remonter ». ( Genèse 46, 3-4 )
Notre patriarche avait-il de quoi s’inquiéter ?
Toutefois, même lorsque la Emouna « foi » d’un individu est particulièrement développée et
qu’il ne ressent aucun doute sur la véracité de la parole divine, il devra s’occuper lui-même
d’organiser tous les détails de sa vie et mettre tout en place à son niveau, pour que cette
parole se réalise.
Notre confiance en Dieu ne repousse en rien notre devoir de nous investir personnellement
pour la réussite de nos projets.
Chabat Chalom
Rabbin Daniel Knafo